Coupure de la #RN116, la SHEM s’organise
La fermeture de la #RN116 est un casse-tête pour les habitants de la vallée de la Têt, du plateau Cerdan et du Capcir, mais aussi pour la SHEM.
Le parc hydroélectrique composé de 9 usines s’étend sur 60 km tout au long d’une bonne partie de la nationale. Avec la coupure de la route provoquée par la tempête Gloria, c’est l’activité quotidienne de la SHEM qui est bouleversée. Et l’impact n’est pas qu’économique. En effet, la SHEM a en devoir de veiller à la sureté des ouvrages. Le barrage des Bouillouses doit par exemple être inspecté chaque semaine par des agents afin de s’assurer de son intégrité.
En haut de vallée sur le plateau cerdan, la SHEM entretien et surveille le barrage des Bouillouses, deux prises d’eau et deux usines.
Impossible désormais de passer par la RN116 en partant de l’usine mère de La Cassagne située sur la commune de Sauto.
Une déviation a bien été mise en place par une petite route en lacets de montagne.
La SHEM bénéficiant d’une dérogation accordée par le conseil départemental.
Cette dérogation permettant aux agents SHEM de continuer à assurer les interventions de maintenances, exploitation et d’astreinte.
La vie des agents est elle aussi fortement perturbée.
Deux agents qui habitent à Fontpédrousse se délocalisent dès le lundi matin et séjournent toute la semaine sur le plateau cerdan (en passant par la RD4, les Garrotxes), pour assurer la maintenance annuelle de l’usine d’Angoustrine.
Quant à ceux qui vivent dans les hauts cantons, la solution est montagnarde.
Ils descendent vers leur poste de travail en empruntant pendant une demi-heure (aller) un sentier de montagne.
Heureusement que la météo est pour l’instant clémente.
Premier producteur d’hydroélectricité des Pyrénées-Orientales, la SHEM assure l’alimentation en électricité de 86 000 personnes soit 1/5e de la population du département.