Travaux préparatoires au remplacement des conduites forcées de Soulom
Interrompu par le confinement Covid 19, les travaux ont repris au niveau des conduites forcées de Soulom.
Objectif : remplacer les trois conduites forcées de l’usine hydroélectrique par une seule conduite, plus moderne. Un chantier en plusieurs étapes jusqu’en 2023 pour un coût total d’une dizaine de millions d’euros.
Equipes de cordistes, déblaiement manuel, aspiration, ballet d’hélicoptère et de camions, l’activité bat son plein au niveau de l’usine hydroélectrique de Soulom. La SHEM réalise la phase 1 de son chantier de remplacement des conduites forcées. Plus de 300 m de conduites sont à changer sur une pente à 45 degrés, et même un passage quasiment à la verticale. Installées depuis plus de 100 ans, les conduites ont subi les traitements que l’on jugeait idoines à l’époque. Résultat, des résidus d’amiante intégrés dans les peintures industrielles sont présents, sous les conduites. Avant tout travaux d’enlèvement des conduites, il est donc nécessaire de retirer cette pollution en respectant les mesures de sécurité nécessaires, tant pour l’amiante que pour le Covid.
Ce sont 500 m3 de terre qui sont actuellement enlevés à la pelle, placés dans des bigs-bags avant d’être transférés vers un centre de traitement adéquat. Et pour parachever ce chantier, une sorte d’aspirateur permettra d’enlever les derniers résidus.
La SHEM a choisi de réaliser les travaux par tranche afin de ne pas pénaliser la production d’énergie renouvelable notamment pour soutenir le réseau lorsque la demande est importante.
Ce chantier de remplacement des conduites forcées de Soulom s’intègre dans le vaste programme de travaux des conduites forcées des usines SHEM dans le Sud-Ouest. Après les chantiers des usines de Licq-Atherey (Pays basque) et des Eaux-Bonnes (Béarn), la SHEM mène actuellement des chantiers grandioses dans les Hautes-Pyrénées au droit de ses usines d’Eget et de Soulom.
A la confluence des gaves de Pau et Cauterets, l’usine de Soulom turbine les eaux des gaves pour produire plus de 230 millions de kilowattheures d’électricité par an, soit près de deux fois la consommation des villes de Tarbes et Lourdes. Cette usine évite ainsi le rejet dans l’atmosphère de 74 374 tonnes de CO2.